Contexte
FHIR® (Fast Health Interoperability Resources), n’est pas la garantie d’une interopérabilité même s’il reste un outil formidable pour échanger ou modéliser des objets de santé.
Il est indispensable que la modélisation et les données respectent certaines règles afin d’en assurer l’interopérabilité.
Différentes problématiques autour de FHIR® sont à résoudre afin d’exploiter correctement ce standard.
FHIR®, l’assurance d’une interopérabilité sémantique ?
En interopérabilité médicale, la sémantique est la représentation des concepts par des codes. Si les codes utilisés ne sont pas les mêmes, il devient très compliqué de consolider et d’exploiter les données de santé. Par exemple, en utilisant la même ressource FHIR® Condition (pour un antécédent personnel) si un établissement de santé modélise le cancer par un code “CAN” et un autre par “Cancer”, que dois-je chercher si je veux les antécédents de Cancer ?
Bien que FHIR® permette de définir des jeux de valeurs pour le codage des concepts, il est préférable de se baser sur des normes terminologiques, normalisées et convenues au niveau national (ex: le NOS) ou international (UCUM, Loinc, Snomed). Cela permet d’assurer l’interprétation, le partage et la compréhension des données sans ambiguïtés entre les différents systèmes, voir même entre différents pays.
Bien que Fyrstain ne soit pas spécialiste en interopérabilité sémantique, nous avons la pratique des différentes normes terminologiques et pouvons vous orienter vers des partenaires spécialisés pour répondre à vos besoins.
Le profilage FHIR® ou l’adaptation à des solutions spécifiques.
Le standard met à disposition une spécification de base commune sur laquelle une variété de solutions différentes sont mises en œuvre, ce sont les ressources. Il existe une grande variabilité entre les juridictions, dans l’écosystème des soins de santé et dans les cas d’usage en ce qui concerne les pratiques, les exigences et les réglementations : un animal chez les vétérinaires et un patient aux urgences sont tous les deux modélisés par la ressource Patient FHIR® n’est donc rien sans le profilage : “Profiling FHIR®” (https://www.hl7.org/fhir/profiling.html).
Le profilage consiste à adapter les définitions de ressources FHIR® selon un contexte particulier, à l’aide de contraintes et d’extensions. Par exemple, ces adaptations spécifient les règles concernant les éléments de ressources qui sont ou ne sont pas utilisés. Également, en apportant des descriptions sur la manière dont les éléments de ressource et les fonctionnalités API correspondent aux exigences et/ou aux mises en œuvre locales.
La création de profils nécessite des compétences et des outils spécifiques. Nous pouvons vous accompagner sur ces taches ou vous former.
De la difficulté à trouver des serveurs FHIR® performant
Un serveur FHIR® met en œuvre le standard HL7® FHIR® en utilisant les ressources FHIR® pour échanger des données, mais également les stocker et y accéder.
3 To (téraoctet), c’est la capacité de stockage nécessaire à un serveur FHIR® pour permettre le bon fonctionnement d’un organisme accueillant des millions de patients par an. Cet organisme devra créer en moyenne 500 ressources FHIR® par patient et donc 5 milliards de ressources FHIR® par an. Sans une capacité de stockage conséquente et de production massive de ressources, le serveur FHIR® ne sera pas assez performant pour gérer des données aussi importantes.
Un système envoyant 8 millions de messages HL7 par jour, soit 15 ressources FHIR® produites par message, signifie que le système ingère approximativement 2000 ressources FHIR® par seconde. Un serveur FHIR® devrait donc être capable d’ingérer/créer des milliers de ressources par seconde.
De nombreux industriels travaillent pour améliorer leurs solutions à ces problématiques. En attendant, il est important d’étudier les besoins de performances de votre solution et de prévoir une architecture ne vous liant pas à une seule technologie.
Découvrez les solutions Fyrstain sur FHIR® (Lien : Nos prestations).
